Au total, 618 salariés seront concernés, dont 416 en France. Parallèlement, 114 créations de postes sont prévues. La coordination CGT du groupe, qui s'inquiète des « risques » du plan de départs volontaires annoncé, la direction de l'énergéticien « doit garantir l'absence de départs contraints et la possibilité de reclassement de tous les salariés concernés ».
« De tels plans se terminent souvent mal », souligne la CGT dans un communiqué, en évoquant « un risque majeur de pression managériale pour forcer la main des salariés ». Faute de départs en nombre suffisant, il est aussi « à craindre un plan de licenciements secs », poursuit le syndicat.
La CGT « conteste » aussi un plan d'une « telle ampleur » alors que l'actuelle organisation du siège « date d'un an et a été présentée l'année dernière comme efficace pour piloter les 24 entités opérationnelles » mises en place début 2016.