Cette annonce fait suite au plan annoncé l'an dernier qui a déjà abouti à la suppression de 2 000 emplois en 2016.
Selon les chiffres présentés aux représentants du personnel, EDF prévoit -hors la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim- que ses effectifs en France, hors filiales, se situeront fin 2019 dans une fourchette comprise entre 60 200 et 62 050 salariés, contre 67 287 fin 2015, soit entre 5 237 et 7 087 postes en moins.
Face à ces « suppressions massives et aveugles de postes » et faute d'avoir obtenu des réponses « précises » à leurs questions, les élus au CCE (CGT, CFE-CGC, CFDT et FO) ont refusé de rendre un avis sur les orientations stratégiques de l'entreprise. Ils appellent les salariés « à continuer leurs actions revendicatives » et les élus du pays à « se saisir de la question cruciale de l'avenir d'EDF ».