"Cette mobilisation nous est imposée par l'absence des réponses aux revendications légitimes des personnels portées depuis de longs mois, des responsables administratifs et politiques", expliquent les syndicats dans leur texte.
Ils dénoncent "l'affaiblissement" constant "depuis une quinzaine d'années de la direction générale des finances publiques (DGFiP)", victime "d'attaques sans précédent", qui ont conduit à "un retrait de l'action publique et des services qui la mettent en œuvre".
Ils rappellent aussi que 36 000 emplois ont été supprimés depuis 2002, 631 trésoreries fermées depuis 2009, tandis que 1 815 nouvelles suppressions d'emplois (équivalent temps plein) sont prévues dans le cadre de la loi des finances 2017.
"La DGFiP est aujourd'hui clairement affaiblie, elle est en danger", estiment les syndicats.