Une réforme qu’ils trouvent « trop tiède » et trop faiblement dotée en moyens humains et budgétaires. Tout particulièrement pour la mesure phare qu’est la contrainte pénale.
Les conseillers d'insertion et de probation craignent que l'annonce des 1.000 recrutements dans les services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) soit largement insuffisante pour assurer le succès de ce nouveau dispositif.
Ainsi, pour la secrétaire régionale adjointe Ile-de-France du Spip CGT « Pour qu'un conseiller puisse assurer le suivi de 40 condamnés, ce qui est la norme en Europe, il faudrait 2.000 recrutements supplémentaires ».