Les représentants syndicaux sont particulièrement inquiets pour le demi-millier d'employés sur le site de recherche de Suresnes qui doit être fermé à la mi-2018.
Les syndicats doutent du bien-fondé de mettre fin à toute activité de R&D en Ile-de-France, région qui regroupe 40 % de la recherche dans l'Hexagone. La suppression de postes dans un domaine aussi crucial fait de plus craindre un sacrifice de la recherche.
Des « économies de court terme » peuvent exister, mais « dans 10 ans, 20 ans, on va payer les pots cassés », estime Eric Robillot, délégué central CGT Airbus Group et salarié à Suresnes. « Globalement, ils ferment des postes en France, ils en ouvrent aux Etats-Unis », estime-t-il.